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Sortir d’une série de capots, bredouilles et autres malchances.
Le printemps et ce début d’été ont été pour moi un vrai casse-tête. J’ai eu plus de mauvaises journées de pêche que de bonnes et honnêtement, ma motivation a été remise en question par ces bredouilles.
Et pourtant, je pensais que j’avais dépassé ce stade…
Parce que la pêche est une passion je n’abandonnerai pas, mais des choses doivent changer. Le fait de connaître le succès puis de grosses déceptions n’est jamais évident à encaisser.
Je pense que la plupart des pêcheurs ont déjà ressenti la même chose. Alors comment se libérer des bredouilles avant de sombrer dans la dépression ? Nous pourrions partir dans les clichés et parler de préparation, de technique et autres, mais je ne pense pas que ce soit la réponse. À mon avis, c’est plus une question d’attitude.
Pour tout vous dire, j’ai recommencé à prendre des notes quand je pêche. Je prends des notes, de tout et n’importe quoi, ce qui me viennent à l’esprit pendant les bons et les mauvais jours de pêche.
Voici quelques-unes de mes notes que je partage. Je pense que ça pourrait vous aider si vous avez le même problème.
Cessez de penser négativement et redoublez d’efforts.
Apprenez des mauvaises journées sur l’eau : Vous n’allez pas attraper de poissons à chaque fois que vous touchez l’eau. Les pires journées de pêche peuvent devenir les plus importantes.
Être à l’extérieur et sur l’eau est déjà une vraie thérapie et les médecins devraient même en prescrire pour soulager le stress. Quand vous êtes enlisé dans une série de bredouilles, la pêche peut aussi devenir une source de stress si vous n’êtes pas prudent.
Laissez donc le travail au travail, pensez poisson tout au long de votre sortie de pêche et restez po-si-tif.
Rien n’est figé.
Les journées passent et se ressemblent, mais il y a toujours quelque chose qui change.
Se poser des questions sur son intuition sur l’eau et ses expériences passées me portent dans la mauvaise direction.
Il est facile de pêcher en se projetant dans le passé et de se concentrer sur les endroits que vous avez déjà pêchés… Les poissons changent constamment et il est très difficile de se fier aux mêmes endroits à chaque sortie de pêche. Il suffit qu’un paramètre change et le pêcheur est perdu…
Alors, au lieu de se fier à ce qui fonctionnait avant et d’être têtu comme une mule, essayez de nouvelles zones et techniques. Vous verrez les bredouilles disparaître.
Décryptez l’eau et gardez les pieds sur terre.
La première chose que je fais au bord de l’eau, c’est de regarder la couleur de l’eau, l’état de la mer et la direction du vent. Depuis quelque temps, cependant, je regarde plutôt les spots et les personnes qui s’y trouvent…
Je ne lis pas bien les conditions et j’ignore aussi la faune. Toutes ces bêtes racontent aussi une histoire et peuvent vous aider à faire des ajustements rapides sur l’eau. Un oiseau par ici, quelques crevettes par là. Il faut bien lire l’environnement.
Au lieu d’avoir une approche entêtée et d’essayer de forcer le poisson à faire ce que je veux, je dois mieux observer les conditions. Ça a l’air simple dit comme ça, n’est-ce pas ?
Pêchez pour l’amour du poisson, pas pour le vaincre.
Pêcher librement et facilement, c’est toujours mieux pêcher. Ce n’est pas la fin du monde si vous n’en attrapez pas ou si vous n’êtes pas au bon endroit au bon moment.
Il faut savoir apprécier les petites choses : Être avec les copains, les levers de soleil, la nature, le calme, la sensation du soleil sur nos visages… Bredouilles ou pas bredouilles, est-ce le plus important au final ?
Débarrasser-vous du téléphone portable.
Quel beau moyen d’être distrait… Il semble que je pêche beaucoup mieux lorsqu’il est éteint ou loin de moi. Un petit tour sur les réseaux sociaux, puis un petit coup de fil, puis… Puis on rate LA touche qu’on attendait depuis longtemps…
Le prendre avec vous est bien-sûr une bonne idée (notamment pour la sécurité), mais éteignez-le ou mettez-le en mode vibration et rangez-le dans un étui étanche en cas d’urgence sur l’eau.
Ne vous laissez pas distraire !
Ils sont en surface, entre deux couches d’eau ou en profondeur.
Au lieu d’essayer de « créer » des poissons quelque part où ils n’existent pas, j’ai besoin de passer plus de temps à les traquer. Ça a l’air plutôt bête, mais on ne peut pas faire en sorte que le poisson soit quelque part. Ils se fichent complètement de la façon dont vous voulez les attraper.
Par exemple j’adore la pêche en surface mais si ils sont au fond, il est juste inutile, non productif et parfois désespérant d’insister…
Il n’est pas nécessaire d’être en action de pêche pour apprendre.
Nous pourrions tous devenir de meilleurs pêcheurs si nous apprenions à mieux utiliser nos outils électroniques. Peu importe si vous avez un vieux profondimètre noir et blanc datant de quelques décennies ou un sondeur dernière génération avec side-imaging et tout… Faites attention aux changements de profondeur, à la direction du courant, à la direction du vent et à la température de l’eau. Vous pouvez couvrir l’eau beaucoup plus rapidement si vous êtes au ralenti que si vous lancez sans arrêt…
J’ai aussi relu la notice de mon sondeur et j’y ai redécouvert plein de choses…
Une attitude positive ne peut avoir que des effets positifs.
Après plusieurs bredouilles, j’ai même eu envie de tout vendre. J’étais exaspéré ! Alors, j’ai fait du tri. Mais même avec très peu de motivation, j’ai toujours continué à pêcher. J’ai aussi repris mes montages de pêche, mes cannes et moulinets et j’ai tout remanié. Après cela, je me suis forcée à penser positivement…
Vous avez deviné ? Je recommence à prendre du poisson. Une fois que j’ai commencé à reprendre du plaisir, à m’amuser et à pêcher pour les bonnes raisons : tout a changé. Je suis heureux !
Si tu es dans le creux de la vague, prends un papier et un crayon. Je suis prêt a parier que tu vas prendre conscience de choses que tu n’avais même pas imaginées. Et qu’est ce qui est le plus important ? Prendre un poisson ou toute la démarche pour pêcher ce poisson ?
Et puis une dernière chose, il faut s’assurer que l’on ne fait pas ce genre d’erreurs…
A la relecture de cet article, je me rends compte qu’il est très personnel mais j’espère qu’il vous aura permis de trouver quelques éléments de réponse.
Si vous êtes toujours bredouille après la lecture et l’application de cet article, vous pouvez toujours aller jeter un oeil aux 12 meilleures excuses lorsque l’on est bredouille
Bonne pêche à tous et à toutes !
Hi there! Such a nice short article, thanks!