On ne va pas se mentir, la pêche au Bar peut être difficile. Un article très complet sur la pêche du bar existe déjà sur ce blog, n’hésitez pas à le lire avant. Les conseils qui suivent sont cruciaux.
Sommaire
9 Conseils pour la pêche au bar
La question que chaque pêcheur se pose continuellement est « Comment attraper plus de gros bars ? » ou déjà, « Comment attraper du bar ? » Il n’y a pas vraiment de réponse simple à cette question, mais il existe quelques conseils qui peuvent augmenter vos chances d’attraper du poisson. Nous avons compilé toutes nos connaissances en matière de pêche au bar et nous avons dressé cette liste de 9 conseils qui nous l’espérons, feront de vous un pêcheur plus performant.
1. Trouvez l’anomalie
Si nous devions garder qu’un seul conseil concernant la pêche au bar, ce serait sûrement de lancer votre leurre là où se trouve le poisson. Pour cela, vous devez lire au mieux le plan d’eau que vous pêchez. Une anomalie peut se présenter sous différentes formes : roche, rupture de paysage, failles, épaves, bordures d’herbiers, algues, courants, quais et bien d’autres encore…
Le Bar adore traîner autour de ce genre d’endroits pour se cacher et tendre des embuscades à ses proies. Il y a aussi des moments où les bars errent en eau libre, mais ils peuvent être beaucoup plus difficiles à localiser que les poissons postés.
2. Coller à la réalité
Les bars mangent de tout. En effet, le bar a un régime alimentaire très varié, allant des poissons-fourrage comme le lançon, la sardine, le sprat ou l’éperlan jusqu’à des proies comme les crabes, les crevettes et autres petits céphalopodes.
Il est dès lors très important de « coller à la réalité » pour que votre leurre imite le mieux possible le type d’aliments dont se nourrit le bar localement. Si par exemple, les bars se nourrissent de lançons, lancez un leurre souple allongé… C’est aussi simple que cela…
3. Devenir un pêcheur polyvalent
L’un des pires défauts pour le pêcheur de bar est d’être « unidimensionnel« . Je m’explique : Pour éviter que votre succès à la pêche au bar ne vive puis ne devienne un échec, vous devez devenir un pêcheur polyvalent. La meilleure façon de devenir un pêcheur équilibré est de pêcher dans de nouveaux endroits, d’apprendre et de pratiquer continuellement de nouvelles techniques de pêche.
Visitez de nouvelles zones de pêche différentes de vos coins de pêche habituels et qui vous obligeront à vous adapter aux conditions de pêche. Si vous avez l’habitude de pêcher en eaux troubles, allez donc faire tremper vos leurres dans des eaux claires et essayez de maîtriser de nouvelles méthodes de pêche. Sortez de votre zone de confort de pêche au bar pour devenir un pêcheur polyvalent et donc un meilleur pêcheur.
4. Vérifier la température de l’eau
Selon la période de l’année et l’endroit, la température de l’eau peut varier considérablement. La température de l’eau influe grandement les niveaux d’activité et les habitudes alimentaires des Bars. En règle générale, il est préférable de lancer des appâts plus lents dans des eaux plus froides et plus rapides et agressifs dans des eaux plus chaudes.
Par exemple, en Bretagne, pêcher au leurre de surface alors que la température de l’eau est inférieure à 13°C n’est plus très productif… A cette température, je prospecte directement les couches d’eau inférieures.
Sachez aussi que lorsque l’eau passe en dessous de 7°C, le bar ne se nourrit plus du tout.
5. Comprendre la météo
Les conditions météorologiques peuvent avoir un effet important sur le comportement des bars. Apprendre à connaître le comportement du bar dans des conditions météorologiques changeantes est vital pour être un pêcheur efficace.
- Les jours nuageux, les bars ont tendance à être plus actifs et à chercher de la nourriture.
- Lorsque le temps vous offre un soleil radieux, les bars aiment attendre que le repas vienne à eux.
Pour attraper ces bars paresseux lors des journées ensoleillées, optez pour un appât brillant comme un jig ou un leurre souple pailleté. N’oubliez pas qu’avant tout le bar est un opportuniste à la recherche de proies faciles.
L’arrivée d’une dépression est aussi un moment intéressant. Elle s’accompagne souvent d’une baisse de la pression atmosphérique et les poissons le ressente. Un coup de vent ou une tempête annonce pour eux une plus grande difficulté à se nourrir. Ils anticipent donc en faisant des réserves.
6. Devenez un pro des nœuds
Faire des nœuds sur l’eau peut être difficile mais perdre un poisson à cause d’un mauvais nœud est encore plus difficile à vivre… Pour gagner un temps précieux à la pêche et ferrer plus de poissons, choisissez votre nœud polyvalent préféré et entraînez-vous des heures et des heures jusqu’à ce que cela devienne un automatisme.
- Les nœuds de raccord à connaitre : Le nœud Albright et pourquoi pas le nœud de Grinner.
- Les 3 nœuds d’attache pour relier leurres et agrafes : Les nœuds de cuillère, de Kreh et de Palomar
Pour vous entraîner, munissez vous de 2 bouts, fils, ficelles ou autres et répétez les manipulations de cette vidéo très bien réalisée :
Si vous êtes vraiment bon, vous devriez savoir faire ces nœuds les yeux fermés.
A voir aussi : 8 Noeuds de pêche indispensables
7. Le vent peut être votre ami
Les jours où le vent souffle à plus de 30km/h la pêche peut devenir difficile et décevante. Même s’il est difficile de lancer du bord ou de maintenir la position du bateau, n’abandonnez pas tout de suite (à moins que vous ne soyez en danger, bien sûr).
D’après mon expérience, je trouve que le vent stimule souvent les bars. La surface de l’eau est perturbée par le vent et cela crée une ambiance sous-marine plus agitée. Cela permet donc d’être plus discret et les bateaux passent un peu plus inaperçus aux yeux des bars.
Donc, la prochaine fois que vous êtes sur l’eau et que le vent souffle, n’abandonnez pas tout de suite !
8. Chercher
Nous pêchons à une époque où la technologie peut devenir le meilleur ami du pêcheur. La technologie a révolutionné la façon dont de nombreux pêcheurs abordent une journée de pêche. Profitez de services comme Google map ou Navionics pour mieux comprendre les endroits où vous allez pêcher. Vous pouvez identifier les zones clés d’un plan d’eau qui pourraient contenir des poissons et commencer à élaborer un stratégie pour une journée de pêche avant même d’avoir vu le plan d’eau.
Lorsque vous regardez des cartes marines ou satellites, essayez d’identifier des points, des roches, des zones ostréicoles et d’autres lieux typiques où le bar aime traîner.
9. Être persévérant
N’abandonnez pas trop vite une zone. Parfois, la déception est palpable et vous commencez à vous dire qu’il serait préférable de bien pêcher dans une zone que vous connaissez, plutôt que de parcourir les mers.
Prenez donc votre technique ou votre leurre préféré et prospectez toutes les zones où un bar pourrait se cacher. Bien souvent, vous serez récompensé.
Et puis…
Le Bar est une espèce qui est déjà très pêchée alors pourquoi ne pas essayer de vous challenger et de viser un autre poisson? Le Saint-Pierre, le lieu, ou encore le mulet ?
A lire aussi : la liste de mes blogs de pêche en mer préférés qui sont d’une grande aide pour s’améliorer